L’association des parents d’élèves du collège Chateaubriand a organisé, mardi, une journée d’information pour les classes de 6e. L’intervenant, Fabien Le Louédec, de l’association Calysto (25 animateurs sur toute la France) de Montreuil, est venu exposer les risques et les dangers potentiels via Internet.

Génération numérique

Son intervention s’est voulue préventive et pédagogique à l’égard des technologies d’information et de communication (Tic).

Le formateur a d’abord présenté la rapidité de l’évolution des technologies. Il a décrit successivement le matériel qui caractérise les diverses générations : la télévision (écran unique) pour les plus de 50 ans, le minitel pour les 35-50 ans, avant l’arrivée de la génération Y avec les écouteurs dans les oreilles ; et aujourd’hui, c’est la génération numérique, caractérisée par le signe « @ ».

Besoin d’une certaine distance

Les jeunes sont sollicités par une profusion d’écrans : télévision, portables, tablettes, ordinateurs, consoles de jeux. Les enfants sont devenus des « digiborigènes », avec la multitude des supports à leur disposition. Cela représente un énorme progrès, mais comporte de nombreux dangers.

Beaucoup de parents acceptent que leurs enfants possèdent une télévision dans leur chambre. Si certaines émissions peuvent apporter de l’information, du divertissement et de la culture, trop de programmes sont toutefois d’une qualité insignifiante, voire pernicieuse. « Les émissions de téléréalité sont tronquées, ce n’est pas la vraie vie ; méfiez-vous de tout ce qui tourne autour du sexe et de l’argent. »

Fabien insiste sur les risques via Internet : les réseaux sociaux avec l’atteinte à la vie privée, le risque de piratage ou de mauvaises rencontres. « Sachez qu’il peut y avoir des pervers, sur la toile vous êtes rarement seuls ! » Après avoir énoncé une série de pièges, l’animateur démontre « l’importance de croiser les sources ».

Il concède que ces nouveaux outils sont performants et peuvent fournir beaucoup d’informations, mais il met les jeunes en garde sur le flot de données que leur cerveau reçoit. Il est nécessaire de s’en détacher car le risque de devenir accro peut entraîner une véritable addiction destructrice, capable de conduire à l’échec scolaire.

[Article Ouest-France]

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